La loyauté du maréchal Ney

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La loyauté du maréchal Ney envers l’empereur Napoléon Bonaparte est restée célèbre dans l’histoire de France. Le courageux maréchal, issu d’une famille modeste et qui grimpa tous les échelons des armées aux côtés du Roi Louis XVI, d’abord, puis de la république et enfin du consulat et de l’empire sous Napoléon avant de prendre le parti de Louis XVIII à la restauration de la monarchie entre 6 avril 1814 et mars 1815 après l’abdication de l’empereur.

Seulement, Napoléon a réussi à s’enfuir de l’île d’Elbe où il était fait prisonnier, et les corps d’armée qui lui sont restés fidèles se préparent dans le sud de la France.

Alors sénéchal, il promet à Louis XVIII :

Je vous ramènerais Napoléon dans une cage

Arrivé face aux armées de l’empereur, et après une rencontre, que l’on dit véhémente en vase clos, il fait volte-face et redevient le maréchal de Napoléon qui renversera la monarchie pour 100 jours et la défaite finale de l’Empire à Waterloo.

Le Maréchal Ney, lion de l’armée Napoléonnienne

Né en Lorraine, dans une enclave Française en terre Prussienne, le 10 janvier 1769, il s’engage comme hussard, unité de cavalerie légère, dans un bataillon de Metz à l’âge de 18 ans. Passant les grades, il est sous-officier à la révolution Française. Repérer par le général Kleber, et sous ses ordres. Après avoir pris plusieurs villes prussiennes avec peu d’hommes et beaucoup de ruses, il devient général de division en 1799. Kléber parti en Egypte – où il sera assassiné -, il sert sous les ordres du général Moreau avec qui il met fin en 1800 aux guerres de la révolution.

Le 18 mai 1804, l’Empire est proclamé. Ney est promu Maréchal au 12e rang, parmi les 18 maréchaux originels de la Grande Armée.

Il sert dans les armées de Napoléon et il est à l’origine de nombreux faits d’armes qui lui vaudront d’être surnommé « le Brave des braves », ou « Le Lion rouge » dénotant son ardeur au combat, et ses cheveux roux qu’il coiffe vers la gauche pour cacher une cicatrice. Honoré pour sa bravoure, il obtient les titres de duc d’Elchingen et de prince de la Moskowa.

Le maréchal Ney soutenant l’arrière-garde pendant la retraite de Russie par Adolphe_Yvon (1817-1893)

La dernière bataille Waterloo

« Tiens bien, mon ami, car toi et moi, si nous ne mourons pas ici sous les balles des Anglais, il ne nous reste qu’à tomber misérablement sous les balles des émigrés ! »

La charge de cavalerie menée par le maréchal Ney à Waterloo par Louis-Jules Dumoulin.

« Venez voir comment meurt un maréchal de France ! » – Maréchal Ney

Le procès du maréchal Ney

Honoré pour sa bravoure, il obtint les titres de duc d’Elchingen et prince de la Moskowa mais après la défaite, il est arrêté et sera jugé. Son procès pour haute trahison est très bien documenté sur le site du ministère de la Justice. Après de longues délibérations, la condamnation à mort est votée à 138 voix sur 161. Conduit face au peloton d’exécution sans être attaché, comme il était d’usage, il prononcera cette dernière phrase : » Soldats, droit au cœur ! « . Il sera fusillé par ses compatriotes le 7 décembre 1815.

L'Exécution du maréchal Ney, par Jean-Léon Gérôme (1868).

L’Exécution du maréchal Ney, par Jean-Léon Gérôme (1868).

La vie après la mort du maréchal Ney

Et si le maréchal n’était pas mort le 7 décembre 1815 ? C’est en tout cas ce que raconte la légende. La fusillade aurait été simulée, comme l’enterrement qui s’ensuivit, car le 15 novembre 1846, en Caroline du Nord, meurt un vieux professeur respecté, Peter Stuart Ney, qui déclarera sur son lit de mort : »Je ne veux pas mourir avec un mensonge sur les lèvres. Je suis Ney, maréchal de France« .

Ce professeur apparut de nulle part en Caroline du Sud en 1919 où il devient instituteur présentait des similitudes troublantes avec le maréchal. En plus de la maîtrise du sabre et de l’équitation, il parlait plusieurs langues, et présentait une rigueur militaire – qui le conduisit à devenir instructeur dans un camp militaire -. Selon le site « the napoleonic society », les ressemblances entre le maréchal et ce professeur sont troublantes et nombreuses. Lehmanowski colonel de la grande armée, réfugiait de longue date aux Etats-Unis, affirma qu’il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait bien du maréchal lorsqu’on vint l’interroger. Une histoire passionnante pour celui qui est encore respecté aujourd’hui pour sa loyauté.

Michel Ney, portrait par François Gérard *65 x 55 cm .*1812

Dans un autre genre vous trouverez la loyauté de Murakami Yoshiteru dans l’ère du Japon féodal.

Source : Wikipedia
Source : Ministère de la Justice
Source : Napoleonic Society : http://www.napoleonicsociety.com/french/neycazottes.htm

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